Ce
n'est ni le désoeuvrement, ni la fantaisie qui poussent
en 1991 Maïté FOUQUET-CHANTOISEAU vers la céramique
mais la curiosité, le désir de faire et également
son passé personnel et familial.
Fille
d'Odette BOYER-CHANTOISEAU, qui appartint à l'équipe
bordelaise des peintres abstraits dans les années
cinquante, elle a passé de longues et passionnantes
heures à regarder, dans l'atelier au fond du jardin,
travailler sa mère.
Elevée dans un milieu où, depuis plusieurs générations,
la musique, la littérature, les arts plastiques faisaient
partie intégrante de la vie familiale, souvent en
contact avec les amis de ses parents, pour beaucoup
des peintres, BOISSONNET, PARGADE, MAZAUD mais aussi
WALCH, BISSIERE, UBAC, MANESSIER, elle sait écouter,
regarder, et enregistrer. Elle écoute également un
autre ami, au grand éclectisme, l'Abbé Marc ORAISON.
Elle
passe son diplôme d'Architecture et épouse Patrick
FOUQUET également architecte, eux-mêmes vivent dans
ce climat artistique qu'ils ont connu enfants. Des
peintres, des sculpteurs, des musiciens, d'autres
architectes, des amis fidèles les entourent et forment
un cercle chaleureux et vite chahuteur.
Maïté
FOUQUET-CHANTOISEAU poursuit son parcours, élève ses
deux fils Martin et Gilles, continue des études, travaille
dans une branche parallèle à l'Architecture tout en
gardant sa curiosité constamment en éveil.
Puis, riche de ses souvenirs, de ses coups de coeur,
de ses peines, elle s'installe derrière un tour de
potier. Le résultat il est là sur les photos, je n'en
parle pas je manquerais d'objectivité.